Des moisissures dans Sophie la Girafe : Vulli dans la tourmente
Ce fut un choc pour de nombreuses personnes, surtout les fans, de visionner les photos prises par une dentiste montrant de la moisissure à l’intérieur de Sophie la Girafe.
Certains n’en croient pas leurs yeux surtout avec la quantité impressionnante que le jouet contient. S’apparentant à une véritable traînée de poudre, il a fallu de quelques partages pour que l’histoire navrante de cette girafe arrive aux oreilles de parents possédants un modèle de ce jouet. Avec les vives réactions de nombreuses personnes, certains se demandent si finalement Sophie arrive à la fin de son aventure, aujourd’hui âgée d’un demi-siècle.
La fin de l’aventure ou Sophie la girafe ?
On peut dire que la société conceptrice de ce jouet pour enfant est l’un des derniers bastions des sociétés qui fabriquent des jouets en France. Voilà qu’aujourd’hui elle risque de perdre leur produit star, icône de toute une génération d’enfant. On constate en effet que la popularité de ce jouet dépasse largement celle des autres modèles importés. Il est donc normal que cela préoccupe au plus haut point les dirigeants de la société. Leur chiffre d’affaires risque non seulement de chuter, mais ils s’exposent également à la remise en cause de leur responsabilité civile ou pénale. Néanmoins, il semble qu’aucune plainte n’a été signalée. D’ailleurs, la responsabilité de la société serait automatiquement dégagée. En effet, ce jouet remplit toutes les normes imposées par la communauté européenne. À en croire certaines informations, l’affaire pencherait plutôt vers une certaine irresponsabilité parentale. D’après la société, les moisissures proviendraient d’un défaut d’entretien. Il ne faut pas oublier que la girafe se compose d’une matière naturelle sans aucun autre mélange. Son caoutchouc provient d’un arbre spécifique appelé HÉVÉA. Son nettoyage sollicite donc plus d’attention de la part des parents ou des adultes responsables. Mais cela n’explique pas tout.
Des tas d’articles tournant sur Sophie
D’après l’alarme sonnée par la dentiste, les moisissures retrouvées dans la petite Sophie étaient causées par la salive. Or, ce jouet n’est-il pas sensé à être mâchouillé ? La mère de famille tient donc le caoutchouc comme responsable de la formation de moisissure. Mais jusqu’ici rien ne confirme ses allégations. Cela peut très bien provenir d’une autre source comme l’avancent certains médecins. Pour la petite parenthèse, le sujet passionne autant les amateurs que les professionnels. Des théories fusent de tous les côtés sur le mystère de l’origine du moisi. Mais parmi elles, deux semblent plausibles. La première vient de Vulli qui parle de l’interdiction de l’immersion Sophie dans l’eau. Il fallait donc lire attentivement la notice sur l’emballage sur la façon de l’entretenir. Bien sûr la dentiste a rapidement réalité en disant qu’elle ne l’avait jamais plongé dans l’eau. Cela reste difficile à croire surtout que la plupart du temps il se retrouve dans les mains de l’enfant. Cependant, au vu des photos dégoûtantes faisant sensation, le public lui ne cherche pas plus loin que le bout de son nez. Après la publication de ces images s’en suivent des fakenews empirant de plus en plus l’affaire.
Pas si dramatique que ça
Certains responsables de la santé publique tiennent cependant à rassurer les parents. La moisissure retrouvée dans Sophie la girafe est sans danger pour les enfants. Du moins ce sera les cas de ceux qui n’ont pas un faible système immunitaire. Néanmoins, pour beaucoup, cela semble inimaginable de laisser à portée de leurs enfants un jouet plein de moisissure. D’autant plus qu’il reste quasiment impossible de vérifier le contenu de Sophie sans la découper. Rien que le fait d’y penser rend certaines personnes assez tristes. Jusqu’aujourd’hui, on n’a pas encore démontré les effets du moisi sur la santé de ces petits mômes qui aiment mâchouiller. Cependant, des mesures seront indubitablement prises pour éviter toute aggravation. En outre, il ne s’agit pas d’un danger à très grande échelle. Les médiats surfent un tout petit peu sur la vague. Toute cette polémique se terminerait avec des tests effectués sur des Sophie la girafe appartenant à des personnes. De cette manière, on verra si on retrouve des moisissures dans tous les modèles. Cela permettra en même temps à la société Vulli de blanchir son image. Pour rappel elle enregistre une production d’un million d’exemplaires annuelle. On imagine donc la grosse perte que cela engendrerait si jamais on retirera le jouet du marché.